03.05.2018 La Confédération paysanne soutient la marche organisée cette semaine en Bretagne pour dénoncer les effets nocifs des pesticides sur les abeilles et la situation désespérée des apiculteurs et apicultrices. Ce convoi mortuaire de ruches finira son trajet à Rennes, ce vendredi, devant la chambre d'agriculture régionale où la Confédération paysanne sera présente.
Depuis plus de 20 ans, les apiculteurs et apicultrices dénoncent les effets délétères des pesticides systémiques. Ce printemps, ils sont nombreux à constater une hécatombe de leurs colonies. Les pertes sont comprises entre 50 et 100% des cheptels, ce qui est intolérable !
Les hypothèses avancées pour expliquer cette hécatombe sont le butinage à l'automne sur cultures dérobées à fleurs implantées après une céréale traitée néonicotinoïde mais aussi le traitement de colza au printemps avec néonicotinoïde associé à un pyréthrinoïde. Comment se fait-il qu'il ne soit toujours pas interdit d'implanter une culture dérobée à fleurs derrière une culture de céréale enrobée néonicotinoïde, les fleurs devenant alors un piège mortel pour les pollinisateurs ? Il est incompréhensible que dans le cadre de l'Observatoire des mortalités et des affaiblissements de l'abeille mellifère (OMAA), l'État ait jusqu'à présent refusé de procéder aux analyses toxicologiques nécessaires pour confirmer ou infirmer ces hypothèses.
fonctionnement absurde de la filière laitière et de notre système alimentaire.
Ce mardi 24 octobre, Jean Pierre Simon, paysan de la Conf’, a été reconnu coupable par le Tribunal correctionnel de Bar le Duc d’avoir prêté un tracteur et sa remorque aux opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires de l’ANDRA à Bure. La condamnation à 2 mois d’emprisonnement avec sursis assortie de 6 années de mise à l’épreuve est lourde de signification pour les paysans et habitants de ce territoire.